Gouvernance

Quelles réalités derrière le travail de l’auditeur d’entreprise ?

En termes d’auditeur d’entreprise, nous avons chacun nos références. Les collaborateurs de grands groupes y voient l’auditeur interne du troisième étage. Les plus petites structures repensent au consultant qui les avait épaulées dans leur gestion des risques. Le rôle global de l’auditeur se dessine alors comme celui d’une ou d’un expert de la gestion et de la comptabilité.

Ce métier recoupe cependant des réalités plus larges. Les auditeurs peuvent être internes ou externes, mais un auditeur externe peut tout à fait réaliser un audit interne ! Les services de l’auditeur d’entreprise peuvent en outre être réclamés par l’entreprise, comme par une de ses parties prenantes. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce rôle spécifique pour comprendre son fonctionnement, et son utilité pour la santé de la société.

Rôle de l’auditeur d’entreprise

On reconnaît généralement deux types d’audits d’entreprise :

  • celui qui évalue la santé des finances et de la comptabilité de la structure ;
  • celui qui s’intéresse plus à son organisation générale, ou à la performance d’un service en particulier.

L’auditeur est donc amené à s’intéresser à des supports d’information divers :

  • organigramme et interaction entre départements ;
  • processus de conception, de production, de commercialisation et de mise en service des produits ou services ;
  • investissements globaux ou sectoriels ;

L’auditeur d’entreprise a ainsi pour mission principale de s’assurer du bon fonctionnement de celle-ci. Il vérifie la conformité des pratiques de l’entreprise avec les normes et la législation. Il doit aussi mettre le doigt sur ses difficultés, et anticiper les éventuels risques qui la menacent. En cela, la réalisation d’un audit incarne souvent une étape indispensable du cheminement vers une bonne gouvernance. Pour en savoir plus, intéressez-vous au rapport entre contrôle interne et gestion des risques.

Les auditeurs respectent toujours un calendrier spécifique, annoncé avant la procédure. Ils s’appuient notamment sur la norme ISO 19011 pour réaliser leur examen. Ils collaborent en outre avec la direction générale et les collaborateurs du ou des départements évalués. À la fin de sa mission, l’auditeur d’entreprise fournit une synthèse sous forme de diagnostic. Il y donne ses recommandations de plans d’action pour résoudre les dysfonctionnements qu’il a repérés.

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Différents types d’auditeurs pour les sociétés

On différencie souvent l’audit interne de l’audit externe. En réalité, il existe plusieurs formes d’audits internes, mais aussi d’audits externes, selon l’objectif de la démarche.

Auditeur interne vs auditeur externe

Les auditeurs et auditrices internes aux entreprises travaillent principalement dans les grands groupes qui peuvent internaliser ce type de mission. Les autres sociétés font en général appel un auditeur externe, c’est-à-dire un consultant chargé de sonder la santé de ses entreprises clientes. Un auditeur externe peut ainsi tout à fait se charger de réaliser un audit interne.

La plupart du temps, cet auditeur d’entreprise a des compétences particulières en comptabilité, finance et gestion. La plupart des projets d’audit consistent effectivement à s’assurer de la régularité des comptes de la société. Il peut cependant arriver que l’auditeur ait d’autres expertises, selon le type d’audit visé.

Le contrôleur de gestion et l’auditeur financier

Le contrôleur de gestion est un auditeur d’entreprise qui se charge spécifiquement de l’audit interne. L’objectif de ce type de procédure consiste à sonder la comptabilité de l’entreprise et ses états financiers. Par voie de conséquence, cet examen amène également à évaluer le bon fonctionnement de l’entreprise.

Quand l’audit interne devient un audit dit “financier et comptable”, la démarche est plus conséquente encore. L’auditeur, dit “auditeur financier”, doit dans ce cas être un comptable public. Il vérifie que l’entreprise respecte les réglementations qui la visent, aussi bien en termes de finance que d’organisation. Pour plus de précision sur ce thème, consultez notre article sur la différence entre audit interne et contrôle de gestion.

Les auditeurs spécifiques

On distingue communément différentes catégories d’audits, lesquelles influent sur le profil de l’auditeur qui évalue les performances de l’entreprise :

  • L’audit environnemental sert à mesurer l’efficacité de la politique environnementale d’une entreprise ;
  • Les audits d’opérations touchent uniquement au respect des lois appliquées aux entreprises ;
  • La vérification simple du paiement des taxes et autres impôts relève de l’audit dit “fiscal” ;
  • Quand une entreprise veut évaluer sa stratégie d’ensemble, elle réalise un audit administratif. Celui-ci permet d’investiguer le fonctionnement des ressources humaines, de la gestion des finances, de l’organisation interne et des relations avec les parties prenantes. Il identifie ensuite les modes d’interaction et d’organisation qui réussissent ou nuisent à ses performances.

Qui fait venir l’auditeur dans l’entreprise ?

L’entité commanditaire d’un audit varie selon les situations :

  • Les entreprises se servent des audits internes dits “de première partie” pour investiguer des domaines qu’elles jugent elles-mêmes prioritaires. En tant que commanditaire, c’est l’entreprise qui décide des modalités de déroulement de cet audit. Le rapport qui en ressort ne circule d’ailleurs qu’en interne.
  • Quand une société veut se faire certifier conforme à une norme ISO ou NF, elle peut passer par un “pré-audit”. Elle s’assure ainsi de la validité de son fonctionnement à la norme visée, avant l’arrivée du certificateur.
  • Si une entreprise doit se soumettre à un “audit externe de seconde partie”, c’est que le commanditaire lui est externe. Il peut par exemple s’agir d’un client ou d’un actionnaire.
  • L’audit de tierce partie relève cette fois de la demande d’un organisme de contrôle ou du certificateur ISO ou NF. Il consiste toujours en une vérification de la conformité des processus à une réglementation ou norme particulière. Il s’agit là d’un des rares cas où l’audit ne donne pas lieu à la communication de recommandations, mais seulement à un état des lieux des “non-conformités”. Selon l’étendue de celles-ci, l’entreprise peut prétendre à un certificat de conformité, ou pas.

Quel rapport entre auditeur d’entreprise, audit de gestion et comité d’audit ? Le comité d’audit dispose de missions particulières, scrupuleusement décrites par la loi française, et notamment par le Code du commerce, mais aussi par les codes de gouvernance Afep-Medef. Pour en savoir plus sur cet organe bien particulier, lisez notre article sur les comités d’audit.

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