Gouvernance

Quel rôle pour le Digital Project Manager

Pour accompagner les organes de pouvoir dans leur transformation numérique , les DSI, ou Directions des Systèmes informatiques, se dotent parfois d’un DPM. Le ou la DPM, ou Digital Project Manager, a pour rôle de gérer les projets web ou digitaux. Il ou elle peut concevoir des solutions à usages externes ou internes, mais aussi avoir un rôle dans le choix de logiciels. Dans ce cas, c’est aussi le chef de projet digital qui veille à ce que la familiarisation à la solution se passe bien.

Le Digital Project Manager prend également en charge la gestion des risques relatifs au déploiement de nouvelles applications. En ce sens, et parce que le DPM joue un rôle dans la transformation numérique, il a aussi une influence sur les pratiques numériques des organes de pouvoir de l’entreprise.

Qu’est-ce que le Digital Project Management ?

Le Digital Project Management peut se résumer à de la gestion de projets digitaux. La réalité est bien sûr plus nuancée et détaillée.

Quel est le rôle du Digital Project Manager ?

Dans les fiches métiers, la ou le Digital Project manager existe sous différentes appellations :

  • chef ou cheffe de projet digital ;
  • chef de projet web ;
  • consultant digital ;
  • chef de projet AMOA, ou MOA, c’est-à-dire “Assistance à Maîtrise d’Ouvrage”.

Les missions principales de la ou du chef de projets numériques consiste à :

– Planifier et coordonner les projets relatifs au web : sites internet, mais aussi bases de données, logiciels ou applications mobile ;

– Coordonner les différents acteurs autour du projet, tels que les développeuses et développeurs web, les designers, l’équipe de rédaction, la DSI, l’expert en cybersécurité ;

– En amont, recueillir les besoins des différentes directions de l’entreprise autour du projet web ;

– Définir un cahier des charges avec des spécifications techniques ;

– Une fois le projet digital terminé, évaluer les livrables et optimiser les fonctionnalités de l’interface produite.

Un métier informatique pivot pour l’entreprise

Parce que le DPM est avant tout un chef de projet, il participe à l’installation d’un mode projet entre la DSI et les autres directions métiers. Ce métier demande donc des qualités particulières de communication. Il faut être à l’écoute des besoins internes pour trouver la solution adaptée.

Étant donné le contexte cyber depuis 2020, le marché attend d’autre part de la part des chefs de projets digitaux qu’ils aient des connaissances en cybersécurité. La maîtrise de cadres réglementaires tels que ISO 27001 commence à s’imposer parmi les compétences du DPM. Les entreprises attendent aussi des chefs de projet web qu’ils et elles soient sensibilisés aux problématiques de conformité juridique des solutions web.

Quel rôle pour le DPM dans la transformation numérique des instances de gouvernance ?

Comme nous le développons dans notre article sur le lien entre transformation digitale et conduite du changement, trois types d’acteurs jouent sur la réussite de cette dernière.

La Direction des Ressources humaines, dans un premier temps, a d’importantes démarches de formation à mettre en place. Le conseil d’administration ensuite, qui donne l’exemple et motive les équipes par ses choix stratégiques. La DSI et le Digital Project Management, enfin, indispensables.

On connaît le chef de projets digitaux pour son rôle dans le développement de nouveaux logiciels. Ses connaissances peuvent cependant aussi servir dans le déploiement de solutions numériques tierces. Le DPM peut effectivement incarner la personne qui recueille le besoin des directions pour choisir les logiciels adaptés.

Dans son choix de solutions externes à installer dans l’entreprise, le Digital Project Manager doit respecter une check-list de 6 éléments :

  • La solution doit répondre à un besoin précis. Prenons un conseil d’administration qui utiliserait encore une messagerie instantanée grand public, comme WhatsApp, pour discuter de façon informelle. Le DPM cherche dans ce cas une solution professionnelle qui sécurise ces échanges. C’est par exemple le cas de Diligent Messenger.
  • Le logiciel doit être accessible et facile d’utilisation pour ses futurs utilisateurs et utilisatrices.
  • La solution doit bien sûr être sécurisée, crypter les échanges de données et garantir des niveaux de confidentialité granulaires selon les profils utilisateurs.
  • Elle doit être conforme aux législations qui encadrent les activités de l’entreprise.
  • L’éditeur logiciel doit proposer des formations pour aider à l’installation de la solution dans les habitudes des équipes.
  • Les services après-vente doivent être efficaces, joignables sur de larges créneaux horaires, et si possible multilingues dans les cas où c’est nécessaire.

Choisir un logiciel adapté aux besoins des instances de gouvernance

 

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DPM et gestion des risques

Si les activités du Digital Project Management concernent aussi directement les organes de gouvernance, c’est aussi parce qu’il ou elle incarne un vrai gestionnaire des risques. Chaque projet web doit passer au scan de son identification des risques.

Le DPM s’appuie pour cela sur des matrices de risques qui croisent probabilité et impact, comme les instances de pouvoir en ont l’habitude. C’est son travail d’anticipation et de réaction qui va permettre à la société d’éviter bien des difficultés, tant en termes de dysfonctionnement informatique que de danger cyber.

Les risques propres à un projet web ou digital peuvent effectivement prendre différentes formes :

  • juridique : le logiciel créé ou choisi doit respecter le Règlement Général sur la Protection des Données Personnelles, RGPD. Il doit aussi assurer la compliance aux autres réglementations qui s’appliquent à l’entreprise et respecter les droits d’auteur.
  • litige : si le DPM passe par un éditeur externe pour certains logiciels installés dans l’entreprise, le cahier des charges doit être précis et contractualisé. Il s’agit d’éviter les désaccords quant aux champs d’intervention des uns et des autres ;
  • expérience utilisateur : la solution doit s’adapter aux besoins des équipes et à leur niveaux informatiques ;
  • humaines : le DPM doit prévenir les mésententes autour de l’utilisation du logiciel, de sa légitimité, de son rôle, de sa cible ;
  • cyber : le chef de projet encadre les risques de piratage informatique ou d’erreurs humaines ;
  • dépassement des délais, du budget, non-viabilité économique.

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