Pourquoi digitaliser le reporting ESG ?

Le reporting ESG, environnemental, social et de gouvernance, n’est plus seulement un signe positif d’entreprise éthique adressé aux investisseurs. Avec la nouvelle directive européenne 2014/95/UE, c’est aussi, dorénavant, une exigence réglementaire. Cette obligation légale réserve pourtant bien des difficultés aux différentes structures qui s’y collent.

C’est qu’il s’agit de compiler des données de domaines très distincts, généralement maniés par des équipes différentes, parfois depuis des pays étrangers. Digitaliser son reporting extra-financier s’impose donc de plus en plus comme une solution à la complexité de la démarche. Objectif : centralisation des données, compliance, suivi en temps réel et communication fluide avec les cadres réglementaires et les parties prenantes.

Rappel contextuel sur les attentes vis-à-vis du reporting ESG en France

L’objectif du reporting ESG consiste à assurer la transparence de l’entreprise sur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance. Il permet aux investisseurs d’évaluer la valeur d’une entreprise au-delà de ses indicateurs financiers. Les premiers investisseurs à s’être servi de ce type de rapports sont les investisseurs socialement responsables (ISR).

De plus en plus d’acteurs s’intéressent à ce reporting ESG, au-delà de l’ISR. La dimension stratégique de ce document est telle que l’Union européenne s’en est saisie. Un nouveau standard européen va donc régir ce rapport dès 2023, et même les Petites et Moyennes Entreprises (PME) sont concernées.

Problème : la tâche est tellement complexe que le gouvernement français a dû lancer une plateforme dans le cadre du Plan Impact, pour assister les entreprises dans la tâche. Les difficultés rencontrées par les sociétés dans la production de leur rapport ESG trouvent cependant réponse dans la digitalisation.

Les rapports ESG challengés par la conformité juridique entre filiales

Le standard européen de reporting ESG, c’est n’est pas moins de 47 critères à renseigner. C’est par exemple devoir justifier de l’existence d’un contrôle de conformité aux principes du Pacte mondial des Nations Unies. Un seul critère ici, mais un critère qui implique de sonder la conformité juridique, ou compliance, de différentes filiales.

Les entreprises internationales rencontrent cependant souvent la même problématique. Leurs filiales étrangères répondent à des réglementations différentes. Elles enregistrent en outre des pratiques de surveillance, mais aussi des données structurées de façon très diverses.

Résultat, les directions juridiques, même quand elles sont centralisées, peinent à s’assurer de la conformité juridique régionale, nationale, et mondiale de l’entreprise. Elles accusent par ailleurs, en parallèle, une montée des risques juridiques liés à la compliance.

Digitaliser son reporting ESG, c’est donc aussi souvent opter pour une solution de conformité juridique internationale. Un logiciel qui automatise la collecte de données entre les différentes entités. Un outil qui homogénéise également les pratiques, pour s’assurer du respect du droit, quelle que soit l’échelle.

Des données décentralisées dans une solution ESG

De la même façon, construire un reporting ESG unifié implique de s’appuyer sur une grande diversité de supports. Des tableurs, des présentations Powerpoint, des résumés sur Word. Ces différents formats côtoient par ailleurs de nombreux systèmes de reporting, qu’il s’agisse d’ERP ou de CRM. Pour compliquer le tout, chaque service a ses habitudes en termes de traitement et de gestion de l’information.

Opter pour la digitalisation des reportings extra-financiers, c’est donc aussi choisir une seule et même solution ESG qui centralise toutes les démarches. Cet outil doit constituer un support unique pour tous les départements et toutes les filiales de l’entreprise. Objectif : homogénéiser le mode d’entrée des données, leur traitement et leur lecture.

À l’arrivée, ce processus de digitalisation ESG doit faire gagner du temps. L’enregistrement des entreprises sur la plateforme Impact, par exemple, doit pouvoir se faire rapidement, en cherchant et en exportant toutes les informations depuis un seul et même espace en ligne.

De façon générale, la communication avec les cadres réglementaires doit également gagner en fluidité. Il faut pour cela miser sur un logiciel doté d’un cloud professionnel, crypté et bien sûr hébergé en Europe.

Comment choisir la bonne solution pour digitaliser son reporting extra-financier ?

Pourquoi faut-il choisir une solution hébergée en Europe pour digitaliser son reporting ESG ? Parce que le Cloud Act américain donne la possibilité aux entreprises d’hébergement américaines de consulter les données personnelles des utilisateurs étrangers. Choisir un hébergement en Europe, c’est donc cyber-sécuriser vos données.

Le choix d’une solution ESG doit faciliter le reporting ESG auprès des cadres réglementaires. Elle peut aussi, cependant, faciliter le suivi des critères ESG en temps réel. L’enjeu consiste dans ce cas à adopter une politique de contrôle ESG stricte, basée sur la surveillance automatisée de signaux d’alarme.

C’est cet objectif qui explique que les logiciels ESG se dotent d’outils comme les tableaux de bord en temps réel, personnalisables selon les indicateurs de performance de la structure, ou KPI. Avec ce type de logiciel, un coup d’œil suffit pour avoir une vision à 360° de différents domaines ESG.

La digitalisation du rapport ESG, c’est aussi la possibilité d’accéder à des outils de mise en page des données qui aident à convaincre les parties prenantes. Il faut pouvoir cartographier les indicateurs pour les rendre lisibles facilement, et encourager les investisseurs. La digitalisation ESG a donc également pour vertu de simplifier la publication. Elle aide à personnaliser les supports de communication pour qu’ils s’adaptent au mieux aux différentes cibles de l’entreprise. Un moyen de faciliter le dialogue avec les parties prenantes.