Meilleures pratiques

Comment réussir sa gestion des risques financiers ?

La Gestion des Risques en Entreprise, ou GRE, représente un réel levier d’amélioration pour de nombreuses structures. En matière de risques financiers, cependant, un récent article du DAF-magazine affirme que les politiques de prévention ne sont pas à la hauteur du danger. Beaucoup de sociétés ne s’y intéressent que poussées par un contexte particulier, comme une levée de fond.

Les risques que rencontrent les directeurs et directrices administratifs et financiers (DAF) relèvent pourtant de nombreux domaines, qui réclament du temps pour être convenablement appréhendés puis maîtrisés. Liquidités, protection des données, volatilité des taux de change, fraude, problème lors des paiements ou des placements… Découvrez les différents types de risques financiers et la méthode pour les encadrer.

Différentes catégories de risques financiers

Dans notre article typologie des différents risques de l’entreprise, nous recensons tous les dangers externes qui menacent une société. Les risques financiers en font partie. S’ils dépendent beaucoup des variations des marchés financiers, ils peuvent aussi avoir d’autres origines.

De façon générale, on définit ainsi le risque financier comme une perte d’argent due à une opération financière. Cette définition recoupe des risques de natures différentes. Les risk managers et les DAF doivent les connaître et savoir les repérer au sein même de leurs structures :

  • Le risque dû à la volatilité des taux de change est directement lié aux devises. Il concerne effectivement les sociétés qui réalisent leurs opérations dans une autre devise que la monnaie de leur pays. Des devises dont la valeur fluctue négativement impliquent des créances sur les marchés de change. Ce danger peut être contourné en recrutant un trésorier groupe, qui couvre alors les risques liés aux échanges locaux.
  • Le risque dit “de contrepartie” consiste simplement au non-respect d’un contrat. Il englobe une diversité de réalités, du délai de paiement non-respecté aux livraisons non-honorées.
  • Le règlement général sur la protection des données (RGPD) prévoit des amendes allant jusqu’à 4% du chiffre d’affaires annuel pour les entreprises non-conformes. La protection des données fait donc partie des risques liés aux finances.
  • La fraude, et notamment depuis quelques années la fraude en ligne, représente-t-elle aussi un réel danger pour les entreprises. L’exemple devenu classique des pirates informatiques qui se font passer pour le président de la société pour détourner des fonds, soit la “fraude au président”, en est un exemple.
  • Il existe bien évidemment des risques financiers lors d’une acquisition. La période de due diligence sert d’ailleurs à auditer la cible, pour s’assurer que son positionnement, ses clients et ses produits servent les objectifs stratégiques de l’acquéreur.
  • Les entreprises se confrontent en outre à des risques liés à leur environnement. Il peut s’agir d’une catastrophe naturelle, de risques opérationnels, mais aussi de risques géopolitiques. Les sociétés internationalisées s’exposent effectivement à différents droits de douane, mais aussi à de potentiels conflits locaux. L’internationalisation complique également la gestion de la conformité juridique et du management de la compliance, lesquels peuvent avoir des conséquences financières.

Il existe enfin deux types de risques financiers qui concernent principalement les entreprises du secteur de la finance :

  • Les risques dus au taux d’intérêt concernent les sociétés qui empruntent à des taux variables. Ce contexte implique des risques de pertes en capitaux, quand les variations de taux impactent négativement les actifs financiers de l’entreprise. Il peut aussi créer un risque dit du “prêt-emprunt” : si les taux d’emprunt augmentent, l’entreprise rembourse son prêt plus cher.
  • Le risque de liquidité consiste à rencontrer des difficultés dans l’achat ou la vente d’un actif, par exemple une marchandise.

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Se protéger du danger financier en 3 étapes

Comme dans toutes les procédures de GRE, l’anticipation des risques financiers est la seule vraie stratégie capable de protéger l’entreprise. Pour une démarche de gestion des risques structurée dans ce domaine, trois étapes envisageables :

1 / Lister les risques financiers auxquels s’expose l’entreprise. Votre structure a-t-elle déjà été confrontée à certains des dangers énumérés ci-dessus ? Un concurrent l’a-t-il été ? Rencontrez-vous des risques spécifiques, liés à votre activité, à vos services, produits ou clients ?

2 / Passé ce diagnostic, vient le moment de classer les risques. Il existe plusieurs méthodes de cartographie des risques qui aident à classer les dangers. Ces techniques consistent, pour la plupart, à croiser le degré de gravité des dangers avec leurs fréquences d’occurrence. Elles vous permettent ainsi d’identifier les risques majeurs pour votre structure, mais aussi des dangers dits “résiduels”. Il s’agit là de risques « faibles », que vous êtes prêts à prendre pour concentrer votre prévention sur les risques “forts”.

3 / Élaborer un plan d’actions de prévention des risques financiers. Ce plan doit comprendre des mesures de protection internes et externes. Pour chaque action imaginée, le plan détaille les moyens qui lui sont attribués : financiers, mais aussi humains et temporels. Il précise par ailleurs en quoi l’action doit permettre de réduire le risque, autant au niveau de sa probabilité d’occurrence qu’au niveau de ses conséquences éventuelles pour le bon fonctionnement de l’entreprise.

Faut-il embaucher un risk manager ?

Dans les entreprises de tailles intermédiaires (ETI) et dans les petites et moyennes entreprises (PME), la gestion du risque financier relève surtout des missions de la direction administrative et financière. Le recrutement d’un ou d’une risk manager reste encore aujourd’hui un privilège des grands groupes et des établissements financiers.

Le recours ponctuel à un risk manager consultant peut cependant se révéler utile quand l’entreprise qui détient peu de compétences en la matière. Capable de quantifier précisément les différentes catégories de dangers financiers, le risk manager calcule aussi leurs probabilités et leur gravité. Il ou elle passe par des logiciels statistiques pour établir une “valeur à risque” (VaR) fiable. Il aide également à croiser les différents risques afin d’en obtenir une cartographie globale utile.

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