Gouvernance

Quels outils pour la RSE de votre entreprise ?

Poussés par leur volonté de repenser la Responsabilité Sociétale de leur Entreprise (RSE), les conseils d’administration cherchent souvent des outils sur lesquels s’appuyer. Entre rapports, gouvernance et ressources humaines, les domaines de déploiement de la RSE sont nombreux. Reste à identifier des techniques et supports réels et tangibles pour installer des pratiques durables dans l’entreprise.

L’outil RSE par excellence : le reporting RSE

De tous les outils RSE, le rapport RSE relève probablement de l’évidence. Notez qu’on ne parle dorénavant plus de reporting RSE, mais de “déclaration de performance extra-financière”. Celle-ci ne constitue une obligation légale que pour certaines sociétés. Il s’agit notamment des entreprises cotées de plus de 500 salariés, ou de celles qui génèrent un chiffre d’affaires supérieur à 100M€.

Ceci dit, cette déclaration est vectrice de transparence pour n’importe quelle entreprise. Elle permet aux parties prenantes et aux investisseurs d’avoir une idée claire de la réalité de vos engagements sociaux et environnementaux.

Souvent repensé, le reporting RSE repose depuis 2017 sur 4 piliers. Vous pouvez y détailler les conséquences sociales et sociétales de votre activité, mais aussi ses conséquences environnementales. Ce rapport incarne en outre l’occasion de communiquer sur votre respect des droits humains et sur la lutte contre la corruption.

Le rapport RSE a deux utilités. Il oblige, d’une part, l’entreprise à évaluer son action RSE. Il permet aussi aux partenaires et clients potentiels de mesurer la portée de leurs investissements.

Les outils de responsabilité d’entreprise basés sur la bonne gouvernance

Certaines entreprises en France, mais aussi outre-Atlantique, développent ce qu’on appelle une “gouvernance de la responsabilité sociétale d’entreprise”. Celle-ci consiste à intégrer les risques sociaux et environnementaux à la gestion globale de votre société. Une politique qui repose sur la croyance en un lien de causalité fort entre RSE et performance.

La gouvernance de la RSE implique d’importantes responsabilités pour les membres du CA. Il faut que la RSE fasse partie de la vision stratégique de l’entreprise, mais aussi de ses valeurs, voire de ses missions. Ce positionnement repose sur plusieurs outils RSE :

  • code de déontologie ;
  • évaluations régulières ;
  • alignement de la rémunération de la direction générale avec les performances en matière de RSE ;
  • auto-évaluation du CA ;
  • gestion des risques RSE ;
  • formation d’un comité dédié à la RSE.

Les comités du CA dédiés à la RSE servent à recommander des stratégies dans leur domaine. Ils surveillent aussi les tendances sociétales qui se développent au sein du grand public. Ils préviennent les instances dirigeantes des tendances qui pourraient impacter leur prise de décision sociale et environnementale.

Ce comité RSE peut pour cela s’appuyer sur l’intervention d’experts extérieurs à la structure. C’est aussi cet organe qui vérifie la gestion des risques sociaux et environnementaux de l’entreprise.

Parmi les outils de la RSE se dresse par ailleurs la gestion des risques de l’entreprise. Le conseil d’administration doit pouvoir mesurer et réguler les risques sociaux et environnementaux de sa supply chain. Il doit aussi veiller à ce que les décisions de fusions-acquisitions soient prises au filtre de la RSE.

La conformité du CA à ses propres engagements en matière de RSE doit en outre être mesurable. C’est notamment l’objet d’outils d’évaluation du conseil, comme Diligent Evaluations.

La gestion des ressources humaines au cœur de la RSE

Au niveau des ressources humaines, la politique RSE réclame des recrutements basés sur les valeurs sociétales et environnementales de l’entreprise. Le recrutement de la direction générale doit se faire selon ces critères.

C’est aussi le cas pour les autres instances dirigeantes, et notamment pour le CA. Il faut que les administrateurs et administratrices aient les compétences nécessaires à une prise de décision axée RSE.

De nombreuses entreprises basent également leurs engagements sociaux sur la recherche de parité dans les instances dirigeantes. C’est toute la question que soulèvent les quotas de genre depuis quelques années. Véritables outils RSE, ces quotas existent déjà dans les conseils d’administration, où la loi Copé Zimmermann impose que les femmes représentent 40% des effectifs minimum.

Il s’agit là d’un facteur réel de justice sociale, dont votre entreprise peut s’inspirer pour d’autres instances ou services. Les Directions des Systèmes Informatiques, par exemple, ont pour coutume d’être particulièrement masculines. Favoriser les profils féminins pourrait envoyer un message encourageant à la jeune génération.

Comment s’assurer que la composition de votre CA est à la hauteur de votre positionnement RSE ? Un logiciel comme Diligent Nominations permet d’évaluer la diversité et l’inclusivité de votre conseil. Il se base sur les données du marché, mais aussi sur celles de vos principaux concurrents pour mesurer à quel point votre conseil aurait besoin de compétences et de profils différents. Posez vos questions à un expert de Diligent Nominations.

Les mesures RSE à investir côté environnement

En termes d’engagement environnemental, la France a développé certains outils mobilisables par les entreprises pour mesurer leurs actions et communiquer sur leurs engagements :

  • Le bilan Carbone mesure les émissions de Gaz à Effets de Serre (GES) de l’entreprise. Il est obligatoire pour les entreprises de plus de 500 personnes.
  • l’ACV, ou Analyse du Cycle de Vie, consiste à quantifier l’impact environnemental d’un produit de sa conception à la commercialisation. La méthode s’intéresse tant à la matière produite qu’à l’énergie consommée. Il s’agit d’évaluer les matières consommées pour la production, mais aussi les méthodes d’élimination du produit en fin de vie.

Ce sont les normes ISO 14040 et 14043 qui donnent un cadre à ce type de pratique. Notez que les labels font également partie des outils centraux pour valoriser votre politique RSE.

La norme ISO 26000 aide par exemple les sociétés à identifier les impacts de leurs activités et à travailler main dans la main avec les parties prenantes. Le label LUCIE, quant à lui, permet de diagnostiquer vos pratiques RSE, de vous former et d’auto-évaluer votre démarche. Pour en savoir plus sur ce sujet, consultez l’article sur le duo RSE et image de marque.

 

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